mercredi 2 octobre 2013

Tom Clancy, fin de séries

Tom Clancy, ça vous dit quelque chose? Si vous aimez les thrillers musclés basés sur une vision relativement simple du monde, il est possible que ses livres occupent un bel espace dans votre bibliothèque. Il en écrit par séries, avec Jack Ryan comme héros (une quinzaine de titres, dont certains en deux volumes) - ses plus grands succès, aussi - et les connaisseurs ont lu, sans doute, Op Center et Net Force (une dizaine de titres chacun). Si ce n'est pas votre ordinaire, il est probable que vous ignorez tout, à moins d'être bibliothécaire ou libraire, de cet auteur né en 1947 et dont on vient d'apprendre la mort.
Personne ne fera semblant de croire qu'il a révolutionné la littérature, même dans son genre. Mais il était efficace et savait travailler avec des collaborateurs qui ne l'étaient pas moins - puisque pas mal de ses livres ont été cosignés avec un autre auteur.
J'ai dû en lire deux ou trois - et les oublier. Mais je me souviens vaguement d'un film sorti en 1990, A la poursuite d'Octobre Rouge - même si, en réalité, je me souviens surtout de l'impression que m'avait fait la bande son du film, très loin du Monde du silence que j'avais découvert enfant.
On dira que, pour la première fois de sa vie, Tom Clancy cessa d'écrire - pour parodier le dernier paragraphe d'Octobre Rouge (et, non, je n'ai pas des mètres linéaires de l'oeuvre de Tom Clancy dans mes rayonnages, seulement quelques mégas dans ma bibliothèque électronique):
Ryan rata le lever du soleil. Il embarqua à temps à bord du 747 de TWA qui partait à 7 h 05. Le ciel était couvert et, quand l’appareil sortit des nuages pour émerger à la lumière du soleil, Ryan fit une chose qu’il n’avait jamais faite. Pour la première fois de sa vie, Jack Ryan s’endormit en avion.
Tom Clancy n'a pas pour autant fini de publier: Command Authority est annoncé, en collaboration avec Mark Greaney, pour décembre de cette année. Jack Ryan, président des Etats-Unis, se trouve face au nouvelle homme fort de la Russie. Une vision simple du monde, je vous le disais...

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