Les actions de Yann Moix chutent vertigineusement à la Bourse des prix littéraires. Son roman, Naissance, avait déjà été écarté par le jury Médicis dans la deuxième sélection donnée à la fin de la semaine dernière. L'académie Goncourt ne lui aura, elle aussi, permis de faire qu'un tour. Donnée aujourd'hui avec neuf titres - traditionnellement, c'est plutôt huit, est-ce à dire que les choix sont difficiles? -, la deuxième sélection du Goncourt écarte aussi Jean-Daniel Baltassat, David Bosc, Marie Darrieussecq, Pierre Jourde et Thomas B. Reverdy.
Notons qu'il reste là deux premiers romans, ceux de Boris Razon et de Frédéric Verger - le second, seul titre Gallimard encore présent, est excellent, je n'ai pas encore lu le premier. Notons aussi que, sur base de mes lectures et de l'avis éclairé de mes confrères pour les trois ouvrages pas encore lus (les deux autres sont ceux de Sylvie germain et de Laurent Seksik), ces neuf titres pourraient récolter tous les prix de l'automne sans que cela paraisse un scandale.
Notons qu'il reste là deux premiers romans, ceux de Boris Razon et de Frédéric Verger - le second, seul titre Gallimard encore présent, est excellent, je n'ai pas encore lu le premier. Notons aussi que, sur base de mes lectures et de l'avis éclairé de mes confrères pour les trois ouvrages pas encore lus (les deux autres sont ceux de Sylvie germain et de Laurent Seksik), ces neuf titres pourraient récolter tous les prix de l'automne sans que cela paraisse un scandale.
Dernière sélection le 29 octobre, quelques jours avant la décision finale le 4 novembre.
- Sorj Chalandon, Le quatrième mur (Grasset)
- Sylvie Germain, Petites scènes capitales (Albin Michel)
- Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut (Albin Michel)
- Boris Razon, Palladium (Stock)
- Laurent Seksik, Le cas Eduard Einstein (Flammarion)
- Chantal Thomas, L’échange des princesses (Seuil)
- Jean-Philippe Toussaint, Nue (Minuit)
- Karine Tuil, L’invention de nos vies (Grasset)
- Frédéric Verger, Arden (Gallimard)
Pour suivre l'évolution de toutes les sélections, c'est par là.
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