En Belgique, on prend son temps. Que ce soit pour former un gouvernement ou pour attribuer un prix littéraire. Mais on fait les choses aussi bien que possible.
Dans un peu moins de deux semaines, le mercredi 7 décembre, sera attribué le prix Rossel - l'équivalent du Goncourt pour la France. Comme le Goncourt, ce prix est doublé (depuis 2001) d'un Rossel des jeunes, annoncé le même jour. Et, en invité d'honneur, un membre de l'académie Goncourt, Bernard Pivot, viendra dire (on l'espère) l'importance d'une récompense qui a déjà couronné, entre beaucoup d'autres (il a été créé en 1938 et ne s'est interrompu que de 1940 à 1945), Jean-Claude Pirotte, Henry Bauchau ou Guy Goffette - pour ne citer que quelques noms récents, et qui parlent au-delà des frontières de la Belgique.
Dans un peu moins de deux semaines, le mercredi 7 décembre, sera attribué le prix Rossel - l'équivalent du Goncourt pour la France. Comme le Goncourt, ce prix est doublé (depuis 2001) d'un Rossel des jeunes, annoncé le même jour. Et, en invité d'honneur, un membre de l'académie Goncourt, Bernard Pivot, viendra dire (on l'espère) l'importance d'une récompense qui a déjà couronné, entre beaucoup d'autres (il a été créé en 1938 et ne s'est interrompu que de 1940 à 1945), Jean-Claude Pirotte, Henry Bauchau ou Guy Goffette - pour ne citer que quelques noms récents, et qui parlent au-delà des frontières de la Belgique.
Le Soir, qui organise ce prix, vient d'annoncer les cinq sélectionnés dans chacune des deux catégories.
Pour le prix Rossel:
Si j'avais à participer aux délibérations du jury (ce n'est pas le cas), j'hésiterais entre couronner enfin Françoise Lalande, qui a sa place dans le palmarès depuis des années, saluer la belle constance avec laquelle Armel Job donne des romans fascinants ou défendre le spectaculaire premier roman de Geneviève Damas, presque aussi convaincant que celui de Caroline De Mulder qui a reçu le prix en 2010.
Proclamation dans dix jours, ainsi que pour le Rossel des jeunes - là, je suis intervenu, avec d'autres, dans le choix des cinq finalistes, mais je laisse aux grands adolescents amoureux des livres le soin de trancher entre eux.
- Geneviève Damas. Si tu passes la rivière (Luce Wilquin)
- Armel Job. Les eaux amères (Robert Laffont)
- Françoise Lalande. La séduction des hommes tristes (Luce Wilquin)
- Emmanuelle Pol. L'atelier de la chair (Finitude)
- Nicole Roland. Kosaburo, 1945 (Actes Sud)
- Geneviève Damas. Si tu passes la rivière (Luce Wilquin)
- François Emmanuel. Cheyenn (Le Seuil)
- Lydia Flem. La Reine Alice (Le Seuil)
- Nicole Roland. Kosaburo, 1945 (Actes Sud)
- Nathalie Skowronek. Karen et moi (Arléa)
Si j'avais à participer aux délibérations du jury (ce n'est pas le cas), j'hésiterais entre couronner enfin Françoise Lalande, qui a sa place dans le palmarès depuis des années, saluer la belle constance avec laquelle Armel Job donne des romans fascinants ou défendre le spectaculaire premier roman de Geneviève Damas, presque aussi convaincant que celui de Caroline De Mulder qui a reçu le prix en 2010.
Proclamation dans dix jours, ainsi que pour le Rossel des jeunes - là, je suis intervenu, avec d'autres, dans le choix des cinq finalistes, mais je laisse aux grands adolescents amoureux des livres le soin de trancher entre eux.
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