Il n'était plus sur les listes de l'Interallié, mais probablement les membres du jury n'en avaient-ils que pour Simon Liberati (le prix Femina les a privé de ce lauréat) et souhaitaient-ils saluer quand même un roman dans lequel on peut trouver quelque chose d'une enquête journalistique.
Ce n'était pas vraiment le cas des livres de Laurence Cossé ni de Stéphane Hoffmann, les deux survivants de leurs sélections. Ils sont donc, sans troip se poser de questions, allés chercher ailleurs.
Certes, Les autos tamponneuses, de Stéphane Hoffmann, a gardé quelques partisans, mais ceux-ci ont été balayés par les partisans de Morgan Sportès, revenu de nulle part avec un Tout, tout de suite, qui n'aura pas tout reçu, ni tout de suite, mais conclut ainsi une saison des prix littéraires jusqu'ici très calme. Sauf aujourd'hui, donc, où Delphine de Vigan, absente elle aussi des listes, s'est retrouvée dans la course. Elle n'en avait pas besoin.
Et Morgan Sportès, avec son écriture pesante, sa reconstitution sourcilleuse de l'affaire dite "du gang des barbares", n'en avait pas les qualités. Bon, ce n'est pas la première fois que l'Interallié déçoit (ni les autres prix non plus, d'ailleurs), il fallait bien qu'un jury fasse tache dans un superbe palmarès 2011.
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