Ils étaient neuf romans, il en reste cinq pour le prix Interallié après la publication de la deuxième sélection. Un bref hommage s'impose aux disparus qui, n'étant plus retenus pour aucun autre prix de l'automne, n'auront fait qu'une brève apparition ici: de Christophe Donner, Lionel Duroy, Gaspard-Marie Janvier et Colombe Schneck, seul le troisième est encore présent pour le Goncourt des Lycéens - parce qu'il avait été retenu, comme c'est la règle, dans la première sélection de l'académie Goncourt.
Ceux qui restent sont tous des hommes, désolé, mesdames les écrivaines, je n'y suis pour rien. Parmi eux, peu (deux, si je compte bien) sont journalistes - c'était la vocation, presque oubliée aujourd'hui, du prix Interallié. Et ils constituent une majorité - les exceptions sont Nicolas d'Estienne d'Orves et Sébastien Lapaque - à être sélectionnés ailleurs, pour des prix qui seront souvent décernés bien avant le 14 novembre, date de proclamation de l'Interallié. Dès ce jeudi, Joël Dicker et Jérôme Ferrari sont en lice pour le Grand prix du roman de l'Académie française. Le Femina (lundi 5 novembre) a retenu Jérôme Ferrari. Le Médicis (mardi 6 novembre), Philippe Djian. Le Goncourt (mercredi 7 novembre) a fait comme l'Académie française. Et le Goncourt des Lycéens, attribué le lendemain de l'Interallié, aussi, forcément.
Si vous avez suivi, vous n'avez presque pas besoin que je vous donne la deuxième sélection. La voici quand même, en attendant la troisième et dernière, le 8 novembre, où ce sont les autres jurys qui, en ayant probablement couronné déjà certains de ces livres, détermineront ceux qui resteront.
- Nicolas d'Estienne d'Orves, Les fidélités successives (Albin Michel)
- Joël Dicker, La vérité sur l'affaire Harry Quebert (de Fallois/L'Age d'homme)
- Philippe Djian, "Oh..." (Gallimard)
- Jérôme Ferrari, Le sermon sur la chute de Rome (Actes Sud)
- Sébastien Lapaque, La convergence des alizés (Actes Sud)
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