Il ne méritait peut-être pas les éloges dithyrambiques qui se sont élevés de presque partout à sa sortie, le premier roman de David Lopez, Fief. Paru l'an dernier au début de la rentrée littéraire, il avait époustouflé bon nombre de lecteurs par le ton singulier adopté par l'écrivain. Il tranchait, c'est vrai, avec beaucoup d'autres romans parus au même moment.
Jonas fume, picole,
espère que Wanda va enfin lui autoriser ce qu’il espère, glande pas mal avec sa
bande de potes, Ixe, Miskine, Untel, Poto, presque tous hors système. Malgré ce
qui ressemble à une dérive, Jonas tient debout grâce à la boxe. Son vieil
entraîneur sait maintenant qu’il ne fera pas la carrière dont il rêvait pour
lui. Il reste, au-delà de Kerbachi, l’adversaire qui l’envoie au tapis, une
victoire contre la peur et la douleur.
L'impression forte s'est prolongée en tout cas auprès des jurés du Prix du Livre Inter, puisqu'il vient ce matin d'être proclamé lauréat de l'édition 2018.
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