On l'attendait, mais peut-être pas si vite: avec le nombre de sélections de prix littéraires dans lesquelles figure son premier roman, La vraie vie, on sentait bien que quelque chose était en train de se produire autour d'un livre atypique qui emporte l'adhésion des lecteurs et des lectrices comme par une vague qui est en train de se transformer en tsunami.
Donc, se disait-on, l'un ou l'autre de ces prix allait bien lui revenir, voire plusieurs. C'est fait déjà, et à toute allure puisque le Prix Première Plume, dont la sélection a été annoncée, sauf erreur, hier, et qui ne sera remis que le 20 septembre, vient d'en faire sa lauréate 2018. Alors que le livre sort demain, il donne l'impression d'avoir eu déjà une vie très riche...
C'est peu dire qu'on s'en réjouit, car il y a là quelque chose d'inédit, de frais (jusque dans la douleur). Sans déflorer l'article (avec un entretien) que je publie ce samedi dans Le Soir, je peux vous offrir, en avant-goût, la réponse de la romancière à une question que je lui avais posée, et pour lesquelles (question et réponse) la place manquait - c'est donc un petit bout, avec quelques autres, de l'entretien qui a été coupé à la mise en page. Je demandais à Adeline Dieudonné si sa soudaine notoriété ne lui faisait pas peur.
La notoriété, non. Parce pour un auteur je crois que ça reste relativement limité. En revanche ce qui me fait immensément plaisir c’est la liberté qui va avec la reconnaissance. En tant que comédienne, j’ai souvent voulu initier des projets, des collaborations pour créer mon propre emploi. Mais quand vous n’avez pas de « nom », les portes sont difficiles à ouvrir, vous n’avez pas de budget. Aujourd’hui les choses changent pour moi, mon travail a de la valeur aux yeux des autres, je vais pouvoir proposer plein de choses.
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