© Hermance Triay |
Je suis assez fier, finalement, de vous en avoir parlé dès le 25 juin, de ce roman avec les épreuves duquel je me promenais pendant le Festival Étonnants Voyageurs à Saint-Malo, un mois plus tôt, et jusque dans le train qui ramenait les festivaliers à Paris - disant à tout le monde, comme sur un marché: Voici probablement le meilleur, ou au moins un des meilleurs romans de la prochaine rentrée littéraire!
Bien entendu, c'était très prématuré et il y avait un peu d’esbroufe de ma part (c'était le premier que je lisais, dans cette rentrée). Mais je voyais quand même mal comment de nombreux écrivains auraient pu atteindre l'espèce de perfection dans laquelle baigne Peste & choléra, cinquième volet d'une grande fresque romanesque qui est loin de se terminer - et tant mieux - avec laquelle Patrick Deville prend place parmi les grand écrivains d'aujourd'hui. Ceux qui partent au-devant du monde sans négliger de le mettre en perspective (notamment dans des perspectives chronologique et géographique). Et non sans humour.
Voilà pourquoi - des raisons qui mériteraient d'être développées, ce que je ferai vendredi dans Le Soir avec un entretien en prime - je me réjouis ce soir d'apprendre que le prix du roman Fnac 2012 est attribué à Patrick Deville pour Peste & choléra.
Dès jeudi, en tout cas, puisqu'il sort en poche ce jour-là, je reviendrai sur Kampuchéa, son livre précédent, déjà excellent. Patrick Deville n'a pas fini de faire parler de lui, tant mieux pour la littérature et ceux qui l'apprécient.
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