Forcément : à la
deuxième page de texte, MS envoie un message à Alexandra M dans lequel elle lui
parle du probable futur chef de rubrique cinéma : « Je l’ai appelé, je lui ai donné rendez-vous au Flore. »
C’est donc très logiquement que Tout cela n’a rien à voir avec moi, de Monica Sabolo, a reçu le Prix de Flore, au premier
tour avec 8 voix, contre 4 à Flore Vasseur pour En bande organisée (Equateurs).
Ce livre est assez
singulier – et le dire n’est rien. Il ressemble à un collage de bribes
autobiographiques, ou qui pourraient l’être, où la part de l’illustration est presque
aussi importante que le texte. Instantanés, objets, images détournées par
quelques ajouts selon l’humeur, pages de dictionnaires, le plan d’un bureau…
Quant aux textes, ils vont du sms à la réflexion en passant par des éclats de
récits et des pages de Frédéric Berthet – quelques lettres au même Frédéric
Berthet, aussi, la plupart après que l’épistolière a appris sa mort.
Il faudrait presque fournir le mode d’emploi
avec le « roman », appelons-le quand même ainsi puisque le genre a
une incroyable capacité à absorber tout ce dont on le nourrit, serait-ce dans
le désordre.
On plutôt, non : il ne fallait surtout pas proposer de mode d’emploi.
Le livre se suffit à lui-même dans son fonctionnement aléatoire (en apparence,
si on creuse peut-être tout cela est-il très organisé), laissez-vous faire, vous
verrez bien ce qui arrive.
En somme un roman papier issu des pratiques numériques....
RépondreSupprimerNon, je ne dirais pas ça...
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