Même pas le temps de souffler. Les vagues de la rentrée n'en ont pas encore fini de fluer que déjà les prix littéraires pointent le bout de leur bandeau rouge (ou vert, ou bleu).
Même l'AFP a inscrit, au calendrier du jour (le jour d'aujourd'hui, le 2 septembre, oui, oui), deux événements venus en droite ligne de la grande foire d'empoigne à laquelle se livrent des éditeurs que l'on retrouve, ensuite, dans un triste état - cravate de travers, lunettes brisées, veste à demi arrachée et main sur le cœur, quand le carnet de chèque est près du cœur. C'est donc que les choses sérieuses ont repris. On le prouve en rouvrant le document annuel consacré aux prix littéraires. Il sera, cela va de soi, mis à jour au fur et à mesure des informations reçues.
Aujourd'hui, le Prix du roman Fnac est donc au programme. Avec trois romans dans la sélection finale, dont deux publiés chez Zulma et un chez Autrement - des éditeurs qui n'ont pas trop l'habitude des récompenses de rentrée littéraire, même si Zulma a reçu ce prix en 2008 et, curiosité, avec Jean-Marie Blas de Roblès, à nouveau présent dans le dernier trio cette année. Cumulera-t-il? L'île du point Némo est en tout cas mon roman préféré dans la liste, avec une courte longueur d'avance sur le roman de Nickolas Butler - celui de Benjamin Wood aurait gagné, me semble-t-il, à être un peu plus serré, même s'il ne dépare pas la sélection. Mais ne comptez pas sur moi pour un pronostic, je ne vote pas. On en reparlera quand le résultat sera proclamé.
Autre nouvelle attendue dans la journée, la première sélection du Prix Renaudot, dans le jury duquel voisinent Frédéric Beigbeder et J.M.G. Le Clézio. Il se dit (pour Le Clézio, j'ai lu son article, pas celui de Beigbeder) qu'ils ont beaucoup aimé tous les deux le premier roman de Frederika Amalia Finkelstein, L'oubli. Ils ne l'oublieront probablement pas dans leur première sélection, destinée à être affinée les 7 et 28 octobre, avant la délibération finale du 5 novembre.
Jeudi, l'académie Goncourt fêtera ses retrouvailles après des vacances studieuses (espérons-le) pendant lesquelles Pierre Assouline a envoyé du lourd contre L'ego-péplum d'Emmanuel Carrère. Il ne votera pas pour Le Royaume, c'est certain. Mais d'autres académiciens, peut-être... Et les mystères de cette sélection initiale seront donc levés dans deux jours.
Inutile de dire que je vous reparlerai de tout cela - et du reste.
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