Je devine ce que vous allez penser: est-il vraiment nécessaire de mettre en lumière la littérature américaine traduite en français alors qu'elle a déjà tendance à envahir les librairies? Que les traductions venues du continent nord-américain dominent largement en nombre toutes les autres? Mais c'est quoi, la littérature américaine? Les best-sellers fabriqués à la chaîne ou ce qu'ils masquent, des écrivains inventifs qui nous donnent du bonheur?
Fortement engagé dans la découverte d'auteurs de la deuxième catégorie, Francis Geffard, déjà à l'origine du Festival America, tous les deux ans (et la liste de ses activités est trop longue pour vous la donner dans son intégralité), a aussi lancé cette année le Grand Prix de littérature américaine, dont le lauréat (qui sera peut-être une lauréate) sera annoncé le 9 novembre. Une première sélection de neuf titres (un par juré? ils sont trois éditeurs, trois critiques littéraires et trois libraires) avait été publiée (mais pas ici, elle m'avait échappé) la semaine dernière. Elle comprenait les noms de Ryan Gattis, David Gilbert, Peter Heller, Rachel Kushner, Richard Powers et Meg Wolitzer, qui ont disparu de la sélection finale, donnée hier:
- Richard Bausch, Avant et après la chute (Gallimard)
- Laird Hunt, Neverhome (Actes Sud)
- Marisha Pessl, Intérieur nuit (Gallimard)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire