Non, le Grand Prix du roman de l'Académie française n'a pas clos la saison des prix littéraires. Heureusement, d'ailleurs, puisque je ne pense pas trop de bien du roman qui l'a obtenu. La brève période d'accalmie que nous venons de connaître se termine et, la semaine prochaine, tout le monde sera de retour au front.
Dès aujourd'hui, on en reparle puisque des dernières sélections très attendues (celles du Goncourt et de Renaudot) sont attendues. Le Prix Virilo, après une longue attente - vouée à la lecture des livres achetés par les membres du jury le plus moustachu (mais pas le plus masculin) de l'année -, a lâché hier sa sélection, double sélection puisque le prix "sérieux" se double d'un prix ironique, arguments à l'appui. Comme prévu, aucun des livres pointés dans la non-sélection annoncée il y a quelque temps ne se retrouve ici - enfin, si, il y en a un, mais dans la partie Trop Virilo. Ni d'ailleurs le livre couronné par le Prix Virilo des Maternelles (& Crèches). Voici donc les deux listes, résultats lundi prochain, presque en même temps que ceux du Femina.
- Emmanuelle Bayamack-Tam. Arcadie (P.O.L.)
- Anton Beraber. La grande idée (Gallimard)
- Gauz. Camarade Papa (Le Nouvel Attila)
- Justine Niogret. Le syndrome du varan (Seuil)
Trop Virilo (giclure excessive de testostérone littéraire)
- Sophie Daull. Au grand lavoir (Philippe Rey), pour la scène de la panne d’essence entraînant la fellation d’un routier
- Michel Drucker. Il faut du temps pour rester jeune (Robert Laffont), pour sa vision charmante des femmes
- Jeremy Fel. Helena (Rivages), pour la scène de la masturbation dans un chien mort
- Jean Mattern/ Le bleu du lac (Sabine Wespieser), pour la présence répétée d’une bite « magnifique » et de non pas une mais deux éjaculations pendant un concert de Brahms
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