Il est urgent de ne pas se presser, se dit-on, au moins en apparence, du côté du Prix Interallié, qui vient enfin de fixer la date à laquelle sera annoncé le nom du lauréat (ou de la lauréate, puisqu'il reste deux romancières dans la deuxième sélection, contre six romanciers).
Ce sera le 20 novembre, au moment d'éteindre les lumières et de partir en catimini, que d'autres se chargent du rangement!
Huit jours avant, il devrait y avoir une dernière sélection, dans laquelle seront retenus, comme c'est la coutume, celles et ceux qui sont passés pas loin, mais à côté quand même, d'un autre prix littéraire. Et qu'on obligera à rester plus longtemps en classe en espérant un lot de consolation.
Donc, ils sont encore huit - moins un, déjà, Adrien Bosc s'étant auto-éliminé grâce à l'Académie française:
- Adrien Bosc. Constellation (Stock)
- Christophe Donner. Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive (Grasset)
- Pauline Dreyfus. Ce sont des choses qui arrivent (Grasset)
- David Foenkinos. Charlotte (Gallimard)
- Simonetta Greggio. Les Nouveaux Monstres (Stock)
- Serge Joncour. L’Ecrivain national (Flammarion)
- Mathias Menegoz. Karpathia (P.O.L.)
- Eric Reinhardt. L’Amour et les forêts (Gallimard)
A l'exception de Simonetta Greggio, ce sont les livres qu'on retrouve à peu près partout ailleurs. Il ne s'agit même plus de jouer aux suiveurs, le jury de l'Interallié est devenu la voiture-balai de la rentrée - ou, comme le dirait Stéphane de Groodt dans Retour en absurdie, la voiture-raclette ("c'est comme une voiture-balai mais sans poils").
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