Cela se resserre. L'académie Goncourt a retenu huit romans dans sa deuxième sélection, contre quinze la première fois. On s'attarde sur les écrivains qui ont disparu? Adrien Bosc, Grégoire Delacourt, Fouad Laroui, Gilles Martin-Chauffier, Mathias Menegoz, Joy Sorman, Eric Vuillard. Assez normal pour certains, dommage pour d'autres.
Dans la liste resserrée, je note la présence de deux romans parus bien avant la rentrée littéraire: celui de Kamel Daoud, dont je vous parlais à l'occasion du Prix des Cinq Continents de la Francophonie (et dont Bernard Pivot disait le plus grand bien dans sa chronique du JDD), et celui d'Emmanuel Ruben, que je ferais bien de lire avant qu'il disparaisse des écrans radars.
Car Eric Reinhardt semble toujours être le grand favori de cette année - je dis cela parce que j'espère qu'il n'en va pas de même de David Foenkinos, dont le maintien commence à m'inquiéter...
Voici donc ceux qui restent:
- Kamel Daoud. Meursault, contre-enquête (Actes Sud)
- Pauline Dreyfus. Ce sont des choses qui arrivent (Grasset)
- Clara Dupont-Monod. Le roi disait que j’étais diable (Grasset)
- Benoît Duteurtre. L’ordinateur du paradis (Gallimard)
- David Foenkinos. Charlotte (Gallimard)
- Eric Reinhardt. L’amour et les forêts (Gallimard)
- Emmanuel Ruben. La ligne des glaces (Rivages)
- Lydie Salvayre. Pas pleurer (Seuil)
Si j'avais à voter, je choisirais Pas pleurer, de Lydie Salvayre, qu'on se le dise.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire