Trop fatigué pour travailler vraiment, trop éveillé pour dormir. La radio m'accompagne, qui donne l'impression de pouvoir continuer à faire autre chose en même temps.
Rien de moins vrai, bien entendu. Écouter la radio est une occupation pleine si le sujet de l'émission vous intéresse. Et je n'ai pas choisi celle-ci au hasard. Clara et les chics livres, c'était samedi dernier sur France Inter et Patrick Deville était l'invité de Clara Dupont Monod, qui a un joli sourire sur la photo. On peut réécouter ça jusqu'au 18 juin 2015, on aurait donc tort de s'en priver - ou de se presser, d'ailleurs.
Je vous parle de Peste & choléra, le nouveau roman de Patrick Deville, depuis le mois de juin. Je ne sais pas combien de fois je l'ai évoqué ici. Je ne sais pas combien de fois je l'évoquerai encore, car la rentrée se passe bien, très bien même pour cet ouvrage que j'adore. Donc, pas aujourd'hui.
En revanche, j'aimerais dire un mot de cette émission qui n'est pas sans intérêt mais qui m'énerve quand même un peu. Elle souffre de cette tendance à la distraction qui contamine les médias avec une sorte de fureur telle que la ligne de force de l'émission est noyée dans une multitude de petites chroniques qui n'ont rien à voir. De temps en temps, Patrick Deville sort la tête de l'eau, entre un coup de téléphone à Titeuf et une chanson de M. Et tout cela est très bien, en même temps que très insatisfaisant, puisque j'avais choisi d'écouter pour Patrick Deville. J'aurais mieux fait, probablement, d'aller vers France Culture où Alain Veinstein interrogeait lui aussi l'écrivain dans Du jour au lendemain, le 14 septembre. Ce sera peut-être pour une autre fois.
Du moins la radio parle-t-elle volontiers de livres, et même parfois de littérature. Ce qui, vous en conviendrez avec moi, n'est pas exactement la même chose. Un excellent article de TéléObs a, cette semaine, bien marqué la différence. Il s'agissait, il est vrai, de télévision: Émissions littéraires: cherchez l'erreur. Et, de toute manière, si j'étais occupé à regarder la télé au lieu d'écouter la radio, je serais bien en peine d'essayer de faire autre chose en même temps.
Un de ces jours, quand je serai à nouveau fatigué, il faudrait que j'écoute la série d'émissions consacrées à Henri Bauchau dans A voix nue (début le 1er octobre à 20 heures).
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